Amateurs de hockey, reprenons possession de notre sport
Ceci est une traduction du texte original de Rick Stephens : Hockey Fans, Let’s Take Back our Game
MONTRÉAL, QC – Vous êtes un amateur de hockey, j’en suis un aussi. Sept mois l’an, et souvent plus longtemps que ça, nous nous nourrissons, rêvons et respirons de hockey 24/7. Même durant la saison morte, nous fouillons toutes les sources d’information afin de suivre les activités du repêchage, du marché des agents libres et des transactions.
Même si l’on est partisan de différentes équipes – ce qui signifie qu’on ait parfois de la difficulté à s’entendre. Mais il y a un point sur lequel on peut se rallier : le hockey est le plus beau sport au monde. Rien ne lui arrive à la cheville, les autres sports confondus.
On regarde les matchs, lit les publications sur nos sites web préférés et on discute de hockey entre amis, collègues de travail et même avec des étrangers croisés dans la rue.
Mais il y a un problème dans l’air et anguille sous roche.
L’attention du commissaire est focalisée sur un dossier qu’il a monté lui-même en Arizona. Il concocte et se plait à relater toutes sortes de fables, balaie du revers de la main ses commanditaires et ne démontre aucune considération envers une situation d’urgence. J’ai de moins en moins confiance envers les personnes qu’il a choisies pour faire tourner ses opérations.
Parfois, je me questionne à savoir si la LNH se soucie de ses partisans.
Au moment présent, je me sens triste, colérique, bref, totalement déconcerté. De jeunes et talentueux joueurs subissent des blessures, quelques-unes fort sérieuses. Celles-ci sont du compromettre une carrière ou même une vie.
Pour minimiser ces dangers de blessures, la ligue décerne des sanctions insignifiantes ou à l’occasion ne punit pas du tout. En clair, les mesures disciplinaires visant à régler la problématique sont insuffisantes.
C’a été le cas cette semaine, lorsque Max Pacioretty des Canadiens de Montréal, un joueur de 22 ans est venu près de perdre la vie dans un horrible incident suite à un coup vicieux. Qui sait quand pourra-t-il un jour jouer à nouveau? Qui sait s’il pourra jouer un jour?
La problématique ne date pas d’hier. On n’a qu’à se rappeler de ces coups, pour n’en nommer que quelques-uns : Matt Cooke sur Marc Savard, Maixm Lapierre sur Scott Nichol, Mike Richards sur David Booth , et Guillaume Latrendresse sur Rob DiMaio.
L’histoire n’a pas commencé avec l’incident Pacioretty, mais peut-être peut-elle en être le dernier chapitre.
La ligue est-elle prête à écouter les amateurs de hockey? Ses dirigeants sont mieux de prêter l’oreille.
Nous nous devons de dire à la LNH qu’il s’agit de notre sport et que nous voulons le ravoir. Nous demandons notre droit de parole.
Voici comment :
- Empruntons la voie des médiaux sociaux. All Habs a entamé une campagne visant à envoyer un message à la ligue en se désabonnant de @NHL sur Twitter, et arrêter d’aimer la page officielle de la LNH sur Facebook.
- Envoyez un courriel à vos députés ou à votre représentant au congrès. Dites-leur que vous êtes inquiets de l’indifférence de la NHL relativement aux coups à la tête ou à la sécurité de ses joueurs.
- Boycottez les produits des commanditaires de la LNH et envoyez un courriel à ceux-ci leur expliquant pourquoi. (En voici quelques-uns: Hershey, Kraft , McDonalds, Ford, Canadian Tire, Bridgestone.)Rail
- Boycottez tout produit certifié par la LNH ou vendu sur NHL.com.Regardez la vidéo en haut de page et partagez-la avec vos amis.
Le temps d’agir est maintenant. Les directeurs généraux représentant les 30 équipes se réuniront en Floride la semaine prochaine pour discuter des coups à la tête. Ils doivent prendre la chose plus au sérieux. Attribuer a faute à la conception de l’enceinte de jeu ne fait que contourner le problème fondamental. La mise en place de mesures disciplinaires significatives et cohérentes, la bonification du processus de révision et la mise en place d’une nouvelle équipe aux opérations sont indispensables pour réduire la violence et remettre le hockey sur la bonne voie.
Prenons position, passons-nous le mot : aidons-nous ensemble afin que le hockey puisse regagner ses lettres de noblesse.